29/01-05 février
Au revoir Patagonie! Bonjour Buenos Aires (et tes 35°c)!
Ce n’est pas très difficile d’apprécier cette ville, parfois appelé le « Paris de l’Amérique du Sud ».
Par exemple, un quartier, Recoleta, semble venir tout droit de notre capitale , jusqu’au panneau indiquant les lieux! Cela est dû à l’amour de Paris par l’intendant de la ville de l’époque. Sans surprise, l’Ambassade de France se situe dans ce quartier (on le sait pour y être aller faire la procuration de vote d’Alex (qui en fait doit se faire au consulat et non à l’Ambassade…).
De Buenos Aires, on aura eu un bon aperçu des différents quartiers. On s’est baladé dans le quartier de la Boca (sous la pluie) pour y voir de jolies maisons colorées.
Très bien conseillé (merci merci Coline!!), on a également arpenté le quartier Palermo, ses maisons basses et petites allées fleuries, pour finir dans un restaurant très sympa « Las Canas ». On y a fait un sort à une entrecôte!
1er vrai restaurant du voyage…
On a tellement aimé, qu’on a remis ça le lendemain dans un autre resto. La bonne viande rouge nous avait manqué!!!
Au grand désespoir d’Alex, on a échoué à visiter le parlement mais on a pu voir le théâtre de la ville qui est vraiment très très beau, une belle copie de Garnier^^ (c’est vrai en plus)
Et parce que quand on aime, on ne s’arrête pas en si bon chemin, on a visité 3 palais dont le palais présidentiel. Chacun d’eux « ressemble » à un mini Versailles. Un des palais fait 12 000 m² (plus de 61 terrains de tennis)!!
Ce faste passé ne représente plus l’Argentine d’aujourd’hui, frappée durement par la crise économique,et ce, encore plus depuis la presque fin du blue dollar…
Mais qu’est-ce-que ce blue dollar?
Il s’agit d’un marché parallèle. Et jusqu’en 2015, il était très très valable.
Imaginez: Sur le marché officiel, 1$ = 9,65ARS (pesos argentin) alors que sur le marché parallèle, 1$ = 15ARS!
Sauf que voilà, fin 2015, suite à l’élection présidentielle, le pesos a été dévalué à 1$ = 13,75ARS. En une nuit, sans rien faire, les argentins ont ainsi perdu 30% de leur fortune personnel…et nous touristes un sacré pouvoir d’achat!
On vous laisse avec une histoire (ou légende?) très rigolote d’un bâtiment particulièrement affreux de la ville:
Dans les années 30, le fils d’une grande famille (Anchorena, appelé A par la suite) tomba amoureux de la fille de nouveaux riches (Kavanagh, appelé K). Il voulu l’épouser mais sa mère refusa. En effet, elle méprisait cette famille, certes riche, mais ne faisant pas partie de la noblesse de Buenos Aires.
La famille A était très croyante, surtout la mère. Cette dernière, au moment du refus du mariage, venait de faire construire une église magnifique, visible depuis son palais.
Pour se venger, la famille K profita d’un long voyage en France de la famille A pour acheter tout le quartier entourant la fameuse église et y fit construire leur palais Kavanagh. Le but était bien sûr de gâcher la vue des A…
Ainsi, à la retour de voyage les A trouvèrent à la place de leur jolie église un édifice très laid en forme de doigt d’honneur…
Pour parfaire leur vengeance, ils donnèrent à la seule rue menant à l’église le nom de la jeune fille délaissée 🙂 🙂
On vous embrasse!
Buenos Aires sous la pluie ? On a retrouvé des lieux que nous avons visité !
Ici au Costa Rica, nous avons retrouvé Coline et nous profitons de la nature, du soleil et des plages.
Grosses bises
Françoise et Francois
Mais oui sous la pluie!! Alors le Costa Rica?? Cela doit être trop trop beau non?
Buenos Aires, enfin un port où j’ai eu le plaisir d’apprécier avant vous ces pantagruéliques tranches de boeuf grillées débordant de l’assiette appelées « beef de lomo » !
Bonne route les routards maintenant confirmés.