Petite histoire de comment nous avons galéré pour arriver en Australie

21-23 février 2017

Après Paraty, on a filé à Sao Paulo pour prendre l’avion. Nous y sommes restés 2j et 3 nuits sans mettre un pied dehors (sauf pour aller chez Décat^^).

Maintenant que nous sommes à bon port, on peut vous vous raconter notre périple pour arriver jusqu’ici 🙂 vous allez rigoler (franchement, après 3 mois nickel, on a un peu la poisse pour ce début d’Australie).

Nous nous sommes pointés comme des jolies fleurs à l’aéroport, avec, quand même, 3h d’avance, parce que bon, quand même, on n’avait pas réussi à nous enregistrer en ligne du coup on se disait qu’il y avait peut être un souci…

Arrivés au comptoir de la compagnie, la nana nous demande nos visa. Nous répondons donc, (et à bon escient cette fois)  « madame, nous sommes français, nous n’avons pas besoin de visa », mais rien à faire elle refuse de nous laisser embarquer.

Du coup, bien obligés (et surtout très embêtés), nous lui disons que nous allons va vérifier…

On a vu qu’il nous fallait non pas un visa, ni un ESTA (Tanguy, pensée pour toi^^) mais un e.visitor. Il s’agit d’un document à obtenir en 5min en ligne. Chouette, sauvés! On fait nos demandes, la mienne passe nickel mais celle d’Alex est refusée. Panique à bord!!!!

Finalement 3min plus on reçoit enfin son fameux sésame. Ni une ni deux, on court au guichet. Il ne reste qu’1h30 avant la fin de l’enregistrement.

Tic tac tic tac.

La nana recommence la procédure et nous recale à nouveau. Nooooonnn scandale. Au secours. Elle nous explique que notre document est valide à partir du 22/02 et que là nous sommes le 21/02.

On se regarde avec Alex, dépités .

Il faut savoir que les compagnies sont intransigeantes parce que si leurs passagers ont des problèmes à leur arrivée avec l’immigration, elles doivent prendre à leur charge les billets de retour.

Bref, avec Alex on était en panique jusqu’à ce qu’on réalise qu’en fait, on embarquait pour Sydney n’ont pas le 21 mais bien le 22.

En effet, on avait d’abord un vol Sao Paulo – Santiago puis Santiago – Auckland et enfin Auckland – Sydney, et ce dernier vol était le 23 🙂 (et oui 10h de décalage horaire, du coup, sur le plan calendaire on a fait un voyage de 2,5j mais en réalité, il n’a duré que 24h environ, ce qui est déjà pas mal^^).

On explique cela tranquillement à l’hôtesse qui commence légèrement s’impatienter et fini par appeler sa boss. 20min plus tard (et plus que 15min avant la fin de l’enregistrement), la réponse est à nouveau non. 

Là, on commence vraiment à en avoir marre. On est en règle avec l’immigration en Australie mais on nous interdit pourtant d’embarquer. Clairement de l’abus.

Alex a finalement une dernière illumination. Avec le décalage horaire, on était bien le 21 à Sao Paulo mais le 22/02 à Sydney, on était donc déjà en règle dès à présent.

Franchement, on a cru que la nana allait nous jeter son ordi à la tête et officiellement, l’enregistrement venait de finir. On allait rester à Sao Paulo. On insiste.Finalement, une autre hôtesse s’en mêle et en 5min on avait nos billets. Va comprendre…

L’avion partait dans moins de 45min et on était à l’autre bout de l’aéroport. On a couru, couru et finalement pu embarquer pour Santiago.

Mais nos péripéties ne s’arrêtent pas là.

Une fois arrivés à Santiago, notre vol n’était pas affiché. Il y avait bien un vol avec le numéro du notre, mais ni à la bonne heure ni pour la bonne ville. Finalement, l’aéroport s’était « juste » trompé sur le panneau d’affichage! Mais la blague.

Attendez, ça continue.

Lors de notre dernière escale à Auckland (Nouvelle Zélande) à la descente de l’avion, je n’ai pas trouvé mon téléphone. Or, je l’avais bien dans l’avion. Comme on reprenait le même juste après (escale technique uniquement), j’ai directement demandé à aller le chercher mais ils n’ont pas voulu. 3 personnes ont quand même vérifié pour moi, sans rien trouver.

Là c’était la goutte de trop. J’ai quand même eu le droit de monter en 1ère dans l’avion pour aller regarder par moi-même. Echec, néant, rien, nada.

Du coup,je ne savais pas si je devais bouder ou être en colère.

J’ai plutôt fondu en larme. les hôtesses ont été super, m’ont donné de l’eau et des petits gâteaux. Alex est arrivé à ce moment là.

On allait décoller quand une hôtesse est arrivée en courant en me tendant mon téléphone 🙂 🙂 Youpi

Après toutes ses péripéties on était super contents d’atterrir enfin à Sydney, fatigués mais heureux, en même temps, il y a de quoi 😉 

A bientôt pour la suite de nos aventures au pays des kangourous